Retour de congé mat (ou pat…)

Retour de congé mat (ou pat…)

Retour de congé mat/pat

Aujourd’hui, parlons retour de congés mat. Parce que c’est un sujet dont on me parle souvent, que ce soit en tant que manager ou en tant que coach.

Mais est-ce un article uniquement pour femmes ? Au début je vous avoue que ça l’était. Et puis j’ai repensé à toutes les sessions avec mes coachés nouveaux papas. Et je me suis dit que ce problème n’était plus réservé aux femmes. Parce que le choc du retour au travail après un enfant est maintenant pour tout le monde.

Eh oui, un choc… avec tout le changement qu’il va y avoir derrière…. parce qu’autant vous le dire tout de suite, il va falloir ajuster un peu votre vie au boulot 😉

Et c’est aussi un article pour les manager-euses, qui vont devoir accompagner les nouveaux parents dans ce retour. Parce que ce n’est pas du luxe d’être accompagné dans ce moment là…

Voici donc quelques réflexions et conseils, dans la série « vous n’êtes pas seuls »  et « oui c’est compliqué » 😉 

 

#1 – Jusque là, tout était simple

Jusque-là vous ne vous en rendiez pas compte, mais franchement tout était simple. Vous n’aviez « presque » que votre boulot à penser. Le reste de ce qu’on appelle « charge mentale » était peut-être, comme ce fut mon cas, réduit à la sélection du restau, au choix de l’heure de la salle de sport et à la préparation des vacances. Autant vous dire que ça laissait de la place pour le boulot…

Et puis un jour, vous êtes parti en congés mat/pat/parental. Vous avez prévu votre départ aussi bien que possible, vous avez rangé vos affaires avant de partir. Et à la fois vous étiez déjà sur votre nouveau projet : rdv médicaux, préparation à l’accouchement, achats de poussettes, de pyjamas, de lits, de biberons, préparation de la chambre… Donc pas vraiment le temps de penser à l’après, vous verriez bien.

Et puis vous ne pouviez pas savoir comment vous alliez être en tant que papa ou maman. Parce qu’entre ce qu’on pense avec le cerveau avant, et ce qui se passe dans les tripes en vrai après, ça n’a parfois rien à voir.

👉 Bref c’était plus simple avant, et vous n’avez pas trop pu anticiper la suite… Autant en avoir conscience.

#2 – Content-e ou pas de revenir ?

Franchement quand je suis revenue de congés mat, on m’a posé quinze fois la question : « contente ou pas de revenir ? ». Comme si à ce moment là on pouvait mettre les choses en blanc ou  noir.

Parce que « oui », vous êtes sûrement content-e de faire autre chose, de sortir du quotidien du bébé, de revoir des gens normaux, de refaire marcher vos neurones… Et « non », vous n’êtes sûrement pas content-e parce que c’est difficile, voire horrible de laisser son tout petit bébé. 

Et c’est encore plus difficile de répondre à cette question, parce que pour les femmes, les hormones se déchaînent un peu. En plus ou en moins fort, mais c’est rude pour toutes. @Messieurs, dans cette période encore plus que d’habitude, je  vous défierais bien de vivre avec des hormones… Quoique vous vivez un peu avec quand même à ce moment là, par capillarité, donc on va dire que vous êtes dans le même navire 😉

Et puis personne ne dort vraiment beaucoup… donc essayez d’avoir une pensée claire dans ces conditions… 

👉 Bref, un moment ambivalent et complexe en émotion, ne vous mettez pas trop de pression tout de suite pour trouver des réponses à tout…

#3 – Comme avant ?

La tendance peut être de reprendre comme avant au bureau. A part que c’est LE moment où les deux mondes se rencontrent : celui d’avant ou vous travailliez, et le nouveau de parents dans lequel vous venez tout juste de plonger . Et disons le tout de suite, ces deux vies ne sont pas tout de suite compatibles.

Déjà d’un point de vue temporel, ça ne colle pas, parce que c’est compliqué d’être au bureau jusqu’à 20h comme avant, tout en donnant à manger à bébé à la même heure. 

Et puis, et ça a été pour moi la grande découverte de cette période, figurez-vous qu’on a une seule jauge d’énergie!!! Et qu’on n’en crée pas une deuxième toute neuve pour bébé. Et avant cette jauge était quasiment uniquement utilisée pour le boulot. Et là tout d’un coup, un deuxième boulot apparait, celui de papa ou de maman. Et ce nouveau en prend une sacrée dose (d’énergie). 

👉 Bref, va falloir partager la jauge.

#4 – Une énergie pour deux

 Avec une jauge d’énergie (et de temps) pour deux vies, forcément il va falloir changer deux ou trois trucs. Concrètement ça  veut dire moins de temps et d’énergie pour le boulot.  

Si vous ne le croyez pas, vous pouvez essayer l’optimisation, on l’a sûrement tous tenté au départ : « si je pars à 18h37 et que tout va bien, et que je suis en télétravail 2j par semaine… je pourrai donner le biberon tous les soirs à 19h12, ca passe… ». Il y aussi le classique « Si je reprends le boulot de 21h à 23h avec le bébé sur un bras, ca marche… ». Et en effet, ça peut marcher un temps… Malheureusement ça épuise…

J’aimerais avoir LA solution miracle à vous proposer… Malheureusement elle est propre à chacun, et surtout elle prend du temps à trouver ! Ce n’est pas magique, ça demande pas mal d’essai/erreur, et en plus ça évolue dans le temps 😉.

👉 Bref,  laissez-vous du temps, testez, adaptez… 

#5 – Un sujet identitaire

Si ce n’était qu’un problème d’emploi du temps, en vrai ce serait simple. Mais ce moment de passage est un changement plus identitaire qu’il n’y parait. Parce qu’il remet en cause notre vision de nous même, qui s’est construite en partie autour du travail (même dans « le meilleur pâtissier » on vous définit par « prénom+job »….) 

Pour les femmes par exemple, je ne sais pas vous, mais moi j’ai grandi avec l’image qu’il fallait être une super woman qui a un boulot passionnant, prenant, à responsabilité. Et maintenant on me dit qu’il faut aussi être une mère parfaite, douce, calme, patiente…  (excellent sketch de Florence Foresti sur la mère calme que je vous conseille au passage). 

Pour les hommes, forcément je connais moins personnellement, mais je sais que les stéréotypes de « il faut avoir un boulot intéressant / prenant / bien payé » et « finir tard le soir » ont la vie dure. Et maintenant il faut aussi être un papa très présent parce que c’est ça les nouveau papas….

Et toutes ces injonctions contradictoires peuvent être fortes, même si on se dit que « non, pas nous… ». Ben si, nous aussi… on en a tous… 

👉Bref, allez à la rencontre de vos croyances pour voir ce que vous en faites (avec un coach ? 😉)

#6 – Bonus manager

Si vous êtes manager et que quelqu’un dans vos équipes rentre bientôt de congé mat ou pat, prenez le temps. De l’écouter comme d’habitude, de l’aider à poser ses réflexions existentielles, et surtout de le réassurer sur sa place au boulot. Parce que non, il n’est pas moins investi ni moins efficace. Il a juste moins de temps. Donc pas la peine d’essayer d’en faire dix fois plus pour compenser.

Et est-ce du perso ou du pro ? Les deux mon capitaine, puisqu’on est une seule et même personne au final. Et dans ce cas, l’un influe forcément l’autre, autant ne pas le nier.

👉Bref, parlez en, le pire est le tabou sur le sujet.

 

En conclusion…

Personnellement, j’ai mis au moins deux ans à accepter mon nouveau rythme. Et à être « presque » fière de partir à 18h malgré mon poste de directrice. Et de prendre mes affaires en 5 secondes chrono pour rentrer quand mes filles étaient malades.

Et à la fois, malgré mes convictions et la boite bienveillante dans laquelle j’étais, ce n’était pas tous les jours faciles à assumer. Parce que j’étais la seule à le faire, dans mon codir très majoritairement masculin. Ou alors peut etre que c’était justement « plus facile » parce que j’avais le droit de le faire, étant une femme. Allez savoir… 

 

Pour aller plus loin

On m’ a fait remarqué que le retour de congés mat, c’était un peu un retour de long congés. Pour ça je vous conseille de lire retour de vacances. On m’a fait remarquer que ça s’appliquait aussi (merci d’ailleurs ).

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Je vais le faire moi-même….

Je vais le faire moi-même….

QuiVoulezVousEtre

« Je vais le faire moi même…, même si ce n’est peut-être plus à moi de le faire ». J’entends souvent cette phrase en coaching, de managers ou d’experts.

Et derrière cette phrase s’ouvre tout un monde de croyances. 

Et quand on parle de croyances, il n’y a pour moi aucun jugement.

Déjà elles sont vraies, au moins en partie, sinon on ne les aurait pas.

Ensuite elles ont une utilité pour nous. Peut être cachée, mais elles nous servent à quelque chose.

Et puis ce sont les nôtres depuis longtemps, on les aime bien 😉

Mais le truc bien avec les croyances, c’est qu’on peut « décider » d’en changer. Ou au moins les revisiter autrement. Ou ne pas les suivre si on estime qu’elles ne nous servent plus.

Aujourd’hui je vous propose une prise de recul, et d’embarquer pour cela dans un coaching, avec à chaque séance, une revisite d’une couche de croyances. Evidemment on ne les a pas toutes, mais pour l’exercice, il fallait bien tirer un peu le trait. Quoique… 😁

 

#Session 1 – « Je vais le faire moi-même,… ce sera mieux fait ( et ça ira plus vite) »

 

Alors, j’ai le plaisir de vous dire que c’est sûrement vrai. Parce que vous n’êtes pas là où vous êtes pour rien. Vous savez sûrement très bien faire certains trucs… que vos équipes ou d’autres devraient faire à votre place aujourd’hui. C’est le problème d’évoluer dans son domaine historique….

Mais si c’est une raison pour le faire soi même, ça veut dire que vous allez faire tous les sujets de tout le monde… à vie…. Ce qui est bien, mais pas vraiment scalable. 

Et encore, je me permets de challenger cette croyance de « le faire mieux », parce que vous étiez peut être meilleur « avant ». Et peut être que depuis les choses ont évolué et vous n’êtes plus aussi à la page que ça.

Et puis on peut toujours être surpris par les autres. Vous allez me dire, « en bien ou en mal ». Oui mais tant que vous n’avez pas testé, vous ne pouvez pas savoir…

👉 Un truc à essayer ? Essayer justement, de ne pas faire.  Juste pour voir. 

 

#Session 2 – « Je vais le faire moi-même,… parce qu’ils ont fait n’importe quoi »

Session suivante : « Tu vois, j’ai essayé de leur laisser faire, mais franchement ce qu’ils ont fait, c’est nul ! Je vais devoir tout reprendre… « . Un classique « je délègue, le résultat ne me va pas  » / « tous des tanches, je reprends ». Allez, on l’a tous fait au moins une fois celui-là 😉 

On peut émettre l’hypothèse que c’est une délégation trop rapide, qui met à mal votre besoin de « travail parfait ». Parce que ce besoin, dans sa version « sous stress » (selon process com), amène à « un peu » d’énervement quand ce n’est pas au niveau. Et à la fois, c’est normal que ce ne soit pas top si ils ne l’avaient jamais fait avant. 

Dans ce cas, on peut essayer une délégation plus progressive, avec des étapes, et du « faire ensemble ». Pour que tout le monde soit en sécurité : celui qui délègue et qui veut que ce soit bien fait. Et celui qui prend, qui ne se retrouve pas en situation d’échec.  

👉 Un truc à essayer ? Les niveaux de délégation du management 3.0. Voir article ici. 

 

#Session 3 – « Je vais le faire moi-même,…. parce que comme ça je suis légitime »

On arrive sur une croyance de valeur : Qu’est ce qui me donne de la valeur ? Ou comment rester légitime si on fait moins d’opérationnel ? 

C’est vrai qu’historiquement, on avait surtout des « managers experts », qui devaient tout savoir. Mais ça c’était avant. Maintenant, on attend d’autres choses : une vision, du soutien, des décisions quand il faut, de l’animation d’équipe… Bref un manager leader, développeur, soutenant…

Et à la fois, ne passons pas trop vite d’un extrême à un autre. L’historique et l’expertise, ça compte dans la légitimité. Difficile d’être manager dans un domaine qu’on ne connaît pas du tout. 

👉 Un truc à essayer ? Demander à nos équipes, à notre chef, à nos pairs, ce qu’ils attendent de nous. Pas sûr que ce soit vraiment notre expertise. Ou pas uniquement en tout cas.

 

#Session 4 – « Je vais le faire moi même,… parce que je ne veux pas être déconnecté « 

Continuons la déconstruction de l’image du manager. Cette fois, celle du manager déconnecté « dans sa tour d’ivoire ». Ca marche aussi très bien d’ailleurs pour les fonctions transverses du type « architecte ». La peur d’être celui « qui ne comprend rien à ce que font les équipes ».

Là encore, nous avons culturellement une image assez forte de ce type de managers. Mais la bonne nouvelle, c’est que rien ne vous oblige à vous y conformer. Parce qu’il n’y a pas qu’un seul type de manager. J’entends parfois « un manager doit être comme ci, comme ça ». La bonne nouvelle, c’est que de nos jours, on fait comme on veut 😉.

Donc à vous de trouver votre propre style de management, ou comment pouvez-vous être à la fois « connecté à vos équipes » et « à votre juste place pour leur apporter de la valeur ? »

👉 Un truc à essayer ? Observer des personnalités qui vous inspirent, et voir ce que vous pouvez leur emprunter.

 

#Session 5 – « Je vais le faire moi-même,… parce que j’ai envie »

A ce stade, on a revisité des croyances pouvant être limitantes, et on arrive à la vraie question : qu’est-ce que je VEUX faire ?  

Avec ses questions corolaires : Où est-ce que j’apporte le plus de valeur ? Où est-ce qu’on a besoin de mes compétences ?  

Et derrière se trouve souvent une question d’identité professionnelle : Est-ce que j’ai envie d’être manager ? Ou plus généralement de quitter l’opérationnel ? 

En France on met historiquement beaucoup en valeur dans le fait de « monter », « devenir manager », ou « prendre un poste important en transverse ».  Et à la fois, on sent en ce moment un rééquilibrage vers d’autres chemins possibles : continuer à faire du développement, se lancer dans l’artisanat…. Donc profitons de cette liberté pour s’autoriser à se poser la question. Et faire son choix en conscience.

👉 Un truc à essayer ? Travailler dessus avec votre coach 🙂

 

Pour finir

Voilà on a fait le tour ! Parce que la première étape avec nos croyances, c’est d’en prendre conscience. La deuxième c’est de décider ce qu’on en fait : je garde / je jette / je nuance…

Et derrière les croyances, on peut arriver à des questions plus identitaires, au moins professionnelles. Et ce sont celles-là qui compte au final.

Et puis, même si vous n’êtes peut-être pas concerné pas toutes ces croyances, ce sont peut-être celles de votre voisin;-). Et ma croyance, c’est que comprendre les croyances des autres peut sauver le monde 😁

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Assertivité ? Pas trop pour moi…

Assertivité ? Pas trop pour moi…

Assertivite-Basket

Avez déjà senti que quelque chose ne vous allait pas, mais vous avez pris sur vous ? Pas forcément beaucoup,  mais quand même un peu ? Et vous vous dites que vous auriez pu être plus assertif à ce moment là ? 

Pour ma part, je n’ai vraiment compris ce concept que quand je suis devenue coach. Alors qu’il m’aurait été utile de mieux le maîtriser dans mon ancienne vie de manager. 

Et depuis, c’est un sujet qui revient souvent en coaching. « Je voudrais être plus assertif dans certaines situations, mais je ne veux pas non plus y aller trop fort… »

Je vous propose donc aujourd’hui de faire un petit tour du concept, et de partager avec vous, comme d’habitude, quelques cas pratiques !

 

#1 – Au fait, c’est quoi l’assertivité ?

Pour commencer, allons faire un tour du coté des définitions. Globalement, on peut en trouver deux : 

1. Traduction de to asert : affirmer, assertion, s’affirmer, défendre ses droits, défendre son opinion. 

Se dit du comportement d’une personne capable de s’affirmer tout en respectant les autres. 

Dans la première définition, on peut comprendre « affirmation de soi », qui pourrait donc aller jusqu’à un côté un peu brut et supérieur.

Alors que quand on lit la deuxième, on voit aussi le second volet de l’assertivité: pas d’aggression, ni de soumission.

Au final, je suis aussi tombé sur cette phrase : « L’assertivité est considérée comme l’art de faire passer un message difficile sans passivité mais aussi sans agressivité. » Tout un art en effet…

Je vous propose de partir sur cette dernière définition, qui est en tout cas celle que je préfère. 

#2 – La question magique

Une fois qu’on a la définition, qu’est-ce qu’on en fait ? 

Déjà, on n’est pas assertif tout le temps ou jamais. On a peut-être une tendance naturelle, mais cela dépend aussi grandement de la situation, et de la ou les personnes en face. On peut être assertif avec ses équipes, et beaucoup moins avec une figure d’autorité comme son chef ou ses clients. Ou l’inverse !

On peut alors commencer par une question magique à utiliser au moindre doute : « Est ce que je suis ok ? ». Avec ce qu’il se passe, la situation…. Vraiment. En mon âme et conscience. Une question simple et puissante. Une sorte de sondage intérieur, qui vous fait expliciter pour vous même si quelque chose ne vous va pas. 

Essayons maintenant d’appliquer cette question à quelques cas pratiques.

#3 – Avec votre manager ?

Allez, je vous raconte une histoire 😉 : Un jour, B* demande à V*, un de ses N-1, une présentation pour le lendemain. V* y passe la soirée, en ronchonnant un peu parce que quand même « c’est abusé de le demander si tard ». Et le lendemain B lui dit « ah ben en fait, je n’en ai pas besoin »…

Et là, que se passe-t-il ? V* explose en hurlant que c’est un scandale et claque la porte en partant. B* ne comprend pas, car d’habitude ça ne pose pas de problème à V*… 

Ca veut dire qu’avant, il y a eu d’autres cas, et chaque goutte d’eau de « ce n’est pas grave » a rempli le vase, et la dernière goutte a fait exploser la marmite. D’où l’intérêt de se poser la question à chaque goutte d’eau « Est ce que je suis ok ? ».  Est ce que je suis ok pour finir tard ce soir ? Est ce que je suis ok pour prendre ce nouveau sujet ? Est ce que je suis ok pour qu’on ne me propose pas ce nouveau sujet ? Est ce que je suis ok pour qu’on ne me demande pas mon avis sur ce sujet stratégique ?

Et si la réponde est non, ça veut déjà dire que ça vaut le coup de s’intéresser au sujet.  

#4 – En transverse ?

Autre cas, le « transverse », qui peut aussi mettre l’assertivité à rude épreuve. Que ce soit en coordination transverse, ou tout simplement avec ses collègues. Parce que vous ne pouvez pas user du pouvoir hiérarchique (très surfait ceci dit en pratique…).

J’entends par exemple :  « Son travail n’est pas assez bien, et ca me donne trop de travail pour le refaire ensuite, mais c’est délicat de lui dire ».  Ou encore « je vais essayer de leur faire comprendre, pour qu’ils aboutissent à la même conclusion que moi ». 

On peut utiliser la même question: Est ce que je suis ok pour compenser ? Est ce que je suis ok pour qu’on opte pour une autre solution ?

Et la réponse peut être oui à chacune de ces questions. Et si la réponde est non, ça veut dire que vous pouvez faire une pause pour y réfléchir….

#5 – Et après? Je fais quoi ?

Après ? On dit souvent que prendre conscience des choses, c’est faire la moitié du chemin. Donc ça, déjà, c’est fait 😉

Ensuite, je vous propose de continuer à tirer le fil, avec par exemple ces quelques questions : 

– De quoi auriez vous besoin pour être ok ?

– Comment pouvez vous l’exprimer « tout en respectant l’autre ? » Pour ca je ne saurais que trop vous conseiller la CNV (Communication Non Violente).

– Quel est le besoin de l’autre ? Derrière sa demande ou son refus? Vous pouvez toujours essayer de deviner, mais vous pouvez aussi demander.

Et à partir de ces deux besoins, vous avez de la matière pour essayer de trouver ensemble une solution où les deux parties seront « ok ». Ca ne veut pas dire que vous la trouverez, mais vous aurez donné toutes les chances à la situation et à la relation. 

Et vous vous serez donné aussi la chance d’être bien dans vos baskets. Ou droit dans vos bottes, je vous laisse choisir 

Pour aller plus loin…

Pour aller plus loin, voici deux concepts que vous pouvez explorer  : 

– Concept du OKness de l’analyse transactionnelle

– Communication non violente (ou CNV), avec par exemple le livre « les mots sont des fenêtres ». 

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